Le Mouvement

« On n’apprend pas qu’avec sa tête. L’apprentissage, la pensée, la créativité, l’intelligence ne sont pas des processus d’un seul cerveau mais de tout le corps. Les sensations, les mouvements, les émotions et les fonctions unificatrices du cerveau ont leurs racines dans le corps. […] La notion selon laquelle l’activité intellectuelle peut exister en quelque sorte séparément du corps est profondément enracinée dans notre culture. […] Cette idée est également sous jacente à nombre de théories et de pratiques pédagogiques qui rendent l’apprentissage plus difficile et moins heureux qu’il ne pourrait l’être. […] Ce sont nos mouvements qui expriment le savoir et favorisent le fonctionnement cognitif à mesure qu’ils gagnent en complexité. »

Dr Carla Hannaford, La Gymnastique des Neurones.

 

Le mouvement est indispensable pour construire les aptitudes qui nous permettent de nous exprimer dans un apprentissage permanent.


Le mouvement améliore l’équilibre, l’écoute, la vision, la lecture, la mémoire et les temps de réaction. Il instaure, renforce, rééduque les fondements de la posture, la maturité du système nerveux central, le traitement sensoriel, la mémoire, l’apprentissage, les émotions et le comportement.

La pensée ne peut se manifester que grâce à l’usage de notre corps et de nos muscles.
Le stress, notamment au moment des apprentissages, cause de nombreux dommages au potentiel cognitif.


Autrefois, notre enfance était faite de mouvements, de jeux et de contacts au quotidien avec la nature. Explorer, grimper, sauter, partager, échanger, ramper, expérimenter était notre quotidien. Notre quotidien était fait de mouvements.

Aujourd’hui, cela est beaucoup moins vrai, pour les enfants, comme pour les adultes :

  • A l’école, nos enfants sont assis la plupart du temps, ne pouvant se mouvoir comme il le faudrait sur leur chaise. Ils sont mêmes parfois obligés de rester assis pendant les récréations, notamment quand il pleut, assis devant des dessins animés ou ne pouvant faire suffisamment de mouvements car l’espace n’est pas suffisant.

    Les récréations devraient être des moments permettant aux enfants de bouger. Ces temps de mouvements et de dépenses physiques sont indispensables pour que les enfants puissent entrer pleinement dans les processus d’apprentissage : pour qu’ils soient attentifs, concentrés, qu’ils puissent retenir ce qu’ils entendent et voient, pour que la mise à l’écrit soit plus facile…

    En classe également, les enfants devraient pouvoir davantage bouger leur corps. Car chaque fois qu’un mouvement organisé est fait, il y activation et intégration du cerveau et la porte de l’apprentissage s’ouvre naturellement. De nombreux pédagogues comme Maria Montessori, Célestin Freinet, Rudolph Steiner, Moshe Feldenkreis, Anna Jean Ayres, Howard Gardner, Glenn Doman et de nombreux autres innovateurs pédagogiques ont compris l’importance du mouvement pour le processus d’apprentissage.

  • Nous aussi, adultes, passons une grande partie de notre journée assis, les activités physiques ont nettement diminué.

  • Par ailleurs, que ce soit pour les enfants, les adolescents, les adultes, les effets délétères du manque de dépense et de temps au contact de la nature sont renforcés par un temps de contact avec les écrans croissant.


Or, le mouvement stimule l’activité cérébrale, il est à l’origine des processus mentaux, il optimise les apprentissages et contribue à la gestion du stress et de l’anxiété face à la performance, comme cela a été soutenu par les travaux de nombreux médecins et neurologues (John Ratey en 2002, Daniel Amen en 2009, John Médina et Bruce Perry en 2008). Le mouvement est un moyen de traiter les informations sensorielles et de les intégrer pour se forger une compréhension du monde. Il est essentiel au développement du système nerveux central. Il vise à construire de nouvelles compétences motrices et sensorielles, en fonction des besoins de chacun. Le mouvement joue un rôle important dans la création des réseaux de neurones.


Les méthodes que je vous propose offrent ainsi un panel de mouvements spécifiques qui s’adressent à tous : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées y compris pour les bébés et les femmes enceintes. De très bons résultats sont également obtenus dans le cadre de TDA/TDAH (troubles de l’attention avec ou sans hypéractivité) , de troubles psychotiques, d’autisme, d’IMC (infirme moteur cérébral), maladie de Parkinson et pour d’autres situations.

Mes interventions peuvent se faire en séance individuelle, ou à l’école par le biais du MISP™ par exemple.

N’hésitez pas à me contacter.

Écrit par Frédérique Séguy